Le filtre simple (mais puissant) que j’utilise avant chaque investissement
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Bonjour 👋,

J'espĂšre que vous allez bien en ce dimanche matin â˜•đŸ„

Je ne sais pas pour vous, mais ces derniĂšres semaines ensoleillĂ©es m'ont rappelĂ© Ă  quel point la lumiĂšre m’avait manquĂ© ces derniers mois. Je n'avais mĂȘme pas rĂ©alisĂ© ce manque avant que le soleil rĂ©apparaisse
 preuve qu'Ă  l'image de l'ĂȘtre humain, je finis par m’habituer Ă  tout !

 

Je faisais le lien, il y a peu, en écoutant notre éphémÚre Premier ministre : à quand remonte le dernier gouvernement vraiment enthousiaste à l'idée de révolutionner la France et de nous faire entrer dans une nouvelle Úre ?

 

Je suis un enfant né sous Mitterrand. Mes premiers souvenirs politiques datent de Chirac et, depuis, à l'image de l'absence de soleil, je me suis habitué à cette rengaine : la France est en crise, et les jours à venir s'annoncent difficiles


 

Président aprÚs Président, Premier ministre aprÚs Premier ministre.

 

Et pourtant, hormis répéter ce constat, rien n'a été fait pour améliorer la situation. Bien au contraire, nous avons continué à creuser notre tombe.


La preuve encore avec les derniers chiffres du déficit pour 2024 : 5,8 %
 ce qui nous place bons derniers de la zone euro.


Pendant que le Portugal et l'Irlande affichent un excédent budgétaire. Tout comme la GrÚce et Chypre.


Fort probable qu'ils soient bientÎt les prochains à nous rappeler nos excÚs et que la rigueur nous soit imposée.

 

Mais bon, restons dans la lumiĂšre. Et en attendant un programme d’austĂ©ritĂ© (volontaire ou imposĂ©), je vous propose de parler de pelles et de pioches. PrĂȘt ?


C’est parti !

 

👇👇👇👇👇

"Il vaut mieux ĂȘtre celui qui vend les pelles que celui qui cherche de l’or."

Un vieux dicton entendu au début de ma carriÚre dont j'ai envie de vous parler aujourd'hui.

 

Cette phrase m’a suivi tout au long de mon parcours. Il Ă©tait temps d'en faire une newsletter.

 

De la ferme à la salle des marchés

J’ai grandi en Normandie, dans une ferme. Nous produisions du lait et des cĂ©rĂ©ales. Une exploitation que j’ai vue grandir et se moderniser.

 

Il y avait cette envie d’ĂȘtre plus productifs, de rejoindre les structures les plus innovantes. Mais aussi toutes ces contraintes europĂ©ennes qui obligeaient les fermes Ă  se mĂ©tamorphoser ou Ă  disparaĂźtre.

 

FinanciĂšrement, c’était de l’investissement. Beaucoup d’investissements. Des bilans avec un lourd passif, de grosses mensualitĂ©s qui promettaient de constituer un bel actif une fois tout remboursĂ©. Mais, au quotidien, c’était une tension financiĂšre permanente.

 

Je me souviens, enfant, avoir aussi constatĂ© qu’il y avait toujours du monde sur l’exploitation : vendeurs, conseillers, banquiers

Agriculteur est une profession au cƓur de la chaĂźne de valeur. Mais j’ai vite compris que, dans cette chaĂźne, celui qui prend le plus de risques, qui s’endette, qui travaille 70 heures par semaine
 n’est pas forcĂ©ment celui qui capte le plus de richesse.

 

J’ai toujours aimĂ© ce monde. Cet impact concret qu’il peut avoir sur la sociĂ©tĂ©. Quel beau mĂ©tier que de nourrir les autres



Mais comment, à titre personnel, se projeter dans un quotidien aussi exigeant, aussi prenant et aussi peu rémunéré ?

 

J’ai donc fait le choix, il y a plus de 20 ans, de tourner la page et de plonger dans l’univers de la finance.


Mais plus tard, quand je suis arrivĂ© en salle des marchĂ©s, ce fameux dicton sur les vendeurs de pelles a immĂ©diatement rĂ©sonnĂ©. Il m’a rappelĂ© tout ce que j’avais observĂ© pendant mes vingt premiĂšres annĂ©es.

 

 

Un principe fondateur pour mes investissements

Que ce soit sur une exploitation agricole ou en salle des marchĂ©s, l’histoire est toujours la mĂȘme : ceux qui prospĂšrent durablement ne sont presque jamais ceux qui courent aprĂšs le jackpot.


Ce sont ceux qui vendent les outils, les services ou qui structurent les rĂšgles du jeu.

Prenez les grandes ruĂ©es : pendant que des milliers de chercheurs d’or s’endettaient ou rentraient bredouilles, Levi Strauss vendait des pantalons solides. Samuel Brannan, lui, faisait fortune en Ă©coulant des pelles et des pioches.

 

Dans la finance, comment ne pas penser aux banques, qui prĂ©lĂšvent des frais sur chaque transaction, qu’il y ait gain ou perte pour l’investisseur ?

 

Dans la tech, comment ne pas ĂȘtre admiratif d’Amazon, qui ne s’est pas enrichi en concurrençant toutes les entreprises tech, mais en leur fournissant l’infrastructure (AWS), devenant ainsi le fournisseur
 de tous.

 

On peut aussi transposer cet exemple au cas des cryptomonnaies.
Des millions d’investisseurs ont tentĂ© de trouver leur Bitcoin ou le prochain jeton miracle (token, autrement dit : un jeton numĂ©rique qui reprĂ©sente une valeur ou un droit). Certains ont gagnĂ© gros, beaucoup ont tout perdu.

Mais ceux qui ont systĂ©matiquement tirĂ© leur Ă©pingle du jeu, ce sont les fournisseurs d’infrastructures : plateformes d’échange, services de paiement
 et surtout Ledger.

 

Tandis que beaucoup pariaient sur la future crypto star, Ledger vendait des portefeuilles physiques pour sĂ©curiser les cryptos. Peu importe que le marchĂ© soit haussier ou baissier : chaque investisseur sĂ©rieux avait besoin d’une "pelle" — un moyen de protĂ©ger ses actifs.

RĂ©sultat : Ledger est devenu un acteur incontournable, captant de la valeur de toute la ruĂ©e vers l’or numĂ©rique, sans avoir Ă  deviner le prochain jeton Ă  succĂšs.


Un exemple parmi tant d'autres...

 

Cette logique est devenue l’un de mes filtres d’investissement majeurs.


Avant de placer un euro, je me pose toujours la question :
suis-je en train de financer un "chercheur d’or" ou un "vendeur de pelles" ?

 

Je ne dis pas qu’il ne faut jamais investir dans un chercheur d’or. Mais il est crucial de bien comprendre le risque qu’on prend en le faisant



Et qu’en fond de portefeuille, il est bien plus sage d’avoir des vendeurs de pelles.

 

Comment investir dans des vendeurs de pelles ?

Si on regarde comment les grandes fortunes américaines répartissent leurs patrimoines, un fait saute aux yeux :
les investissements alternatifs (hors startups) représentent souvent plus de 20 % de leurs portefeuilles.

 

Ces investisseurs ne se contentent pas des marchĂ©s cotĂ©s. Ils financent aussi des actifs rĂ©els. Et, en creusant, on dĂ©couvre qu’ils investissent souvent dans des outils de production.

 

Ils peuvent le faire en direct ou via des fonds d’infrastructures, qui prennent une place de plus en plus importante.

 

DerriĂšre ces fonds, on trouve des investissements qui financent :

  • des rĂ©seaux d’énergie,

  • des datacenters,

  • des Ă©quipements logistiques.

Pourquoi ces actifs plaisent-ils aux grands investisseurs ?
Parce qu’ils offrent des flux de revenus stables et prĂ©visibles.


Ce n’est pas le rendement explosif d’un chercheur d’or qui dĂ©couvre un filon
 mais c’est souvent bien plus solide.

 

Évidemment, encore faut-il trouver les bons fonds. Et, bien sĂ»r, les meilleurs sont souvent difficiles d’accĂšs
 Mais ces fonds aujourd'hui nous les connaissons, nous les suivons...

 

La question qui est revenue aprĂšs ma derniĂšre newsletter

Suite Ă  mon prĂ©cĂ©dent Ă©pisode, vous ĂȘtes plusieurs dizaines Ă  m’avoir Ă©crit.
Une question est revenue réguliÚrement :
"Matthieu, tu parles d’un rendement à 8 %, mais derriùre, il y a quoi ?"

 

Excellente question.

 

Je voulais commencer Ă  vous donner une partie de la rĂ©ponse aujourd’hui :
les fonds d’infrastructures. Pour moi, ils sont essentiels dans un portefeuille si l’on veut viser des rendements autour de 8 %, sans pour autant courir aprĂšs des paris trop risquĂ©s.

 

Une soirée pour aller plus loin ensemble

Vos rĂ©actions m’ont donnĂ© envie d’aller plus loin.


Je vous propose un événement spécial le mardi 3 juin à 18h, à Paris (8e) :

📅 "Comment valoriser son patrimoine autrement qu’avec l’immobilier en direct et le capital-risque ?"

 

On parlera précisément de ces alternatives : comment réfléchir comme les investisseurs institutionnels et ne pas concentrer tout son patrimoine sur des actifs classiques.


Et bien sur, il y aura une partie sur les fonds d'infrastructures...

 

Vous souhaitez en ĂȘtre ?
Il vous suffit de rĂ©pondre Ă  cet email pour me faire part de votre intĂ©rĂȘt.

 

Je vous en reparle trĂšs vite.

 

Faites grandir Arbitrage đŸ’Ș

Vous ĂȘtes 1562 Ă  recevoir cet Ă©pisode d'Arbitrage. C'est pas mal, mais bien en deçà des mes ambitions 😅

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Vous pouvez les inviter Ă  s'inscrire Ă  Arbitrage par :

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Un grand merci pour le soutien que pourrez m'apporter ! 

En espérant que cet épisode vous a plu.
 

N’hĂ©sitez pas comme d’habitude Ă  rebondir directement sur ce mail pour me poser vos questions ou me faire vos retours.


Bon dimanche,


Matthieu

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Matthieu Jarry
Fondateur & dirigeant
 
matthieu@themoonventure.com
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